« La proportionnelle intégrale, vite ! » - Ou comment faire dire au général de Gaulle ce qu’il ne disait pas ?

« On a le droit de préférer la représentation proportionnelle au scrutin majoritaire. Mais on ne peut pas justifier ce choix en se référant au général de Gaulle » nous dit l’auteur de cet article.

N’oublions pas cependant que l’idée du général de Gaulle était avant tout d’empêcher les élites parlementaires de nuire à la France, et de permettre à son gouvernement de gouverner.

Il n’imaginait pas la triplette Sarkozy, Hollande, Macron qui, avec les mêmes outils entre les mains, ont été capables d’enfoncer notre pays dans une crise de régime comparable à celles de 1940 et de 1958.

Une constitution, c’est de la technique juridique. 

Une constitution n’est ni bonne, ni mauvaise en elle-même. Elle est bonne quand un gouvernement a une vision pour son pays. Elle est mauvaise quand le gouvernement a le projet d’agir contre son pays. 

Néanmoins, il apparaît que la représentation proportionnelle aurait en ce moment un impact bénéfique pour le pays. Davantage, d’ailleurs, pour l’ingouvernabilité qu’elle engendrerait et qui marquerait un coup d’arrêt à la politique de démolition de la France, que pour la qualité du personnel parlementaire qui en découlerait.

Mais ce qui importe surtout, c’est que le peuple français s’approprie enfin la constitution de son pays, c’est-à-dire que lui seul soit à-même de la modifier.

Car au-delà de la question du choix entre régime proportionnel ou scrutin majoritaire, il y a le danger de la machine à voter, celui du vote par correspondance, celui du vote à 16 ans, et pourquoi pas, celui du vote des étrangers.

Tout cela est du domaine de la Loi, et non de la constitution.

A méditer…

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